« L’ami – un autre soi-même »: Un lieu commun critiqué dans Le Traité de l’Amitié de Louis de Sacy, la réplique fénelonienne et la doctrine de Madame de Lambert
Louis de Sacy envoie à Fénelon son Traité de l’Amitié (1703) en sollicitant un jugement. A sa surprise, il en résulte un débat sur son explication de l’idée cicéronienne « l’ami est un autre soi-même », transformée par Erasme et Montaigne en lieu commun. En négligeant ce côté rhétorique les éditeurs...
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
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Interlibrary Loan: | Interlibrary Loan for the Fachinformationsdienste (Specialized Information Services in Germany) |
Published: |
2018
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In: |
ThéoRèmes
Year: 2018, Volume: 12 |
Further subjects: | B
flatterie
B Salon B devoir naturel B sensibilité B amour-propre B honneur B Anthropology B Conversation B Amitié B secret B lieu commun B exemple B cas de conscience B louange B compliment B Pur Amour B Commitment B gloire B Morale |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) Volltext (lizenzpflichtig) |
Rights Information: | CC BY-NC-ND 4.0 |
Summary: | Louis de Sacy envoie à Fénelon son Traité de l’Amitié (1703) en sollicitant un jugement. A sa surprise, il en résulte un débat sur son explication de l’idée cicéronienne « l’ami est un autre soi-même », transformée par Erasme et Montaigne en lieu commun. En négligeant ce côté rhétorique les éditeurs de la lettre fénelonienne ont méconnu l’enjeu littéraire et doctrinaire du débat entre le juriste et l’archevêque. Émulant avec Cicéron, Louis de Sacy se réfère aux conversations dans le salon de la marquise de Lambert dont l’opuscule sur l’amitié est marqué par Montaigne. Fénelon s’oppose à de Sacy rattachant l’amitié à l’amour propre, parce que ce lieu commun garantit la caution de païens pour sa vision de l’amour pur. |
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ISSN: | 1664-0136 |
Contains: | Enthalten in: ThéoRèmes
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Persistent identifiers: | DOI: 10.4000/theoremes.1737 |