L' évolution historique de la notion de vertu dans la tradition philosophique: Comment cette notion est-elle définie dans la philosophie antique ?

La discussion philosophique sur les vertus, commencée dans l’Antiquité, se poursuit aujourd’hui. Les listes de vertus se sont allongées. L’excellence humaine a des manifestations générales et aussi certaines qui sont propres aux cultures. Le raisonnement pratique sur les vertus inclut désormais plus...

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Bibliographic Details
Main Author: Gallagher, Peter (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Published: Ed. du Cerf [2021]
In: Revue d'éthique et de théologie morale
Year: 2021, Volume: 309, Issue: 1, Pages: 13-25
Further subjects:B Volonté
B Néo-aristotélicien
B Neo-Aristotelian
B Raison pratique
B Character
B Virtue
B Will
B Practical Reason
B Caractère
B Vertu
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
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Description
Summary:La discussion philosophique sur les vertus, commencée dans l’Antiquité, se poursuit aujourd’hui. Les listes de vertus se sont allongées. L’excellence humaine a des manifestations générales et aussi certaines qui sont propres aux cultures. Le raisonnement pratique sur les vertus inclut désormais plus d’éléments. Aristote pensait qu’en utilisant habituellement la phronesis les gens de bon caractère atteindraient le bonheur. Plus tard, Kant a considéré que les vertus étaient le moyen par lequel la volonté surmonte les tentations de ne pas faire son devoir. Au cours du dernier demi-siècle, à partir d’Anscombe, l’éthique des vertus néo-aristotéliciennes a élargi le concept de bon caractère. L’attention a été portée sur la manière dont les émotions enrichissent la vie vertueuse.
Philosophical discussion of the virtues, already begun in Antiquity, continues today. The list of virtues has grown longer over time; human excellence has universal manifestations as well as some that are specific to certain cultures, while practical reasoning on the virtues now includes a greater number of elements. Aristotle thought that people of good character could achieve happiness through the habitual use of phronesis. Later on, Kant saw the virtues as the means by which the will overcomes the temptation to not do one’s duty. Over the last half-century, starting with Anscombe, neo-Aristotelian virtue ethics has broadened the concept of good character: attention has been focused on the manner in which the emotions enrich the virtuous life.
ISSN:2118-4518
Contains:Enthalten in: Revue d'éthique et de théologie morale
Persistent identifiers:DOI: 10.3917/retm.312.0013