The One Tree: hiding in plain sight. A new interpretation of Augustine’s fig tree

In the Confessions Augustine uses references to Christian, but also to classical, non-Christian culture and literature to enhance his line of argument. The story he tells is a protreptic; recognition of the story and identification with the protagonist enable the reader to follow in the protagonist’...

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Bibliographic Details
Main Author: Osseforth, Math 1963- (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Institution [2020]
In: Revue d'études augustiniennes et patristiques
Year: 2020, Volume: 66, Issue: 1, Pages: 81-92
Online Access: Volltext (Verlag)
Volltext (doi)
Parallel Edition:Electronic
Description
Summary:In the Confessions Augustine uses references to Christian, but also to classical, non-Christian culture and literature to enhance his line of argument. The story he tells is a protreptic; recognition of the story and identification with the protagonist enable the reader to follow in the protagonist’s footsteps. And we should keep in mind that that reader might be Christian, but also non-Christian, classicaly educated. A well-known reference in the Confessions is the fig tree in the garden in Milan, where Augustine’s conversion takes place. Traditionally, that fig tree is seen as a biblical reference. In this article I propose a completely new interpretation of that fig tree, using literary as well archeological sources; whereas the fig tree would remind the Christian reader of the Old Testament, that same tree would bring the Roman Forum and the most important of all classical myths to the mind of the non-Christian reader: the arrival of Romulus and Remus. This article illustrates Augustine’s great talent in addressing his heterogeneous audience in the Confessions, while using one and the same reference to appeal to all.
Dans les Confessions Augustin se sert non seulement de motifs issus de la culture et de la littérature chrétiennes, mais aussi de motifs empruntés à la culture et à la littérature classiques dans le but de renforcer son argumentation, construite comme un protreptique. Le lecteur reconnaît l’histoire et peut s’identifier, par conséquent, au narrateur. Ainsi, il pourra suivre plus facilement l’exemple du narrateur. Le livre d’Augustin était en fait destiné aux chrétiens aussi bien qu’ aux contemporains non-chrétiens ayant suivi une formation classique. Un exemple connu de motif utilisé par Augustin est celui du figuier du jardin de Milan où a eu lieu sa conversion. Traditionnellement le figuier est vu comme un renvoi biblique. Dans cet article, je montre un point de vue tout à fait nouveau sur le figuier, me fondant sur des sources historiques et archéologiques. Pour le lecteur chrétien le figuier renvoie à l’Ancien Testament tandis que pour les lecteurs nonchrétiens qui ont suivi une formation classique ce même arbre évoque le Forum Romanum et le mythe romain le plus important, celui de la venue de Romulus et de Remus. Cet article illustre la manière magistrale avec laquelle Augustin parvient à s’adresser à un public hétérogène dans les Confessions, tout en utilisant une seule et même référence pour plaire à tous.
ISSN:2428-3606
Contains:Enthalten in: Revue d'études augustiniennes et patristiques
Persistent identifiers:DOI: 10.1484/J.REA.5.122732