Retour à la terre: fin de la Geste d’Érechthée
En terre d’Athènes, on ne trouve pas un fondateur, mais des autochtones, qui multiplient la figure inaugurale du fondateur sans pour autant l’incarner complètement. C’est Érechthée qui, par sa mort inédite, va clôturer la longue chaîne des opérations de fondation. Caché dans la terre civique sous le...
Published in: | Kernos |
---|---|
Main Author: | |
Format: | Electronic Article |
Language: | French |
Check availability: | HBZ Gateway |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Centre
[2005]
|
In: |
Kernos
|
Online Access: |
Volltext (doi) Volltext (kostenfrei) |
Summary: | En terre d’Athènes, on ne trouve pas un fondateur, mais des autochtones, qui multiplient la figure inaugurale du fondateur sans pour autant l’incarner complètement. C’est Érechthée qui, par sa mort inédite, va clôturer la longue chaîne des opérations de fondation. Caché dans la terre civique sous les coups du trident vengeur de Poséidon, sa mort n’est ni un crime, ni une « belle mort », mais bien une mort fondatrice. La mort d’Érechthée donne en effet lieu à un partenariat de choix pour ces Athéniens en mal d’ancrage : Érechthée, le roi autochtone et Poséidon, le dieu à l’assise solide et aux fondations inébranlables, qui seront désormais associés dans le culte sous le nom de Poséidon-Érechthée ou Érechthée-Poséidon. Grâce à ce partenariat fondateur, la cité autochtone a réussi le pari de son auto-fondation. Car, à travers Érechthée, c’est tous les Athéniens que Poséidon enracine sur leur propre terre. |
---|---|
Contains: | Enthalten in: Kernos
|
Persistent identifiers: | DOI: 10.4000/kernos.900 |