Schisme et Primauté chez J. A. Möhler
J. A. Möhler a élaboré, entre 1824 et 1832, ses vues sur le schisme entre l'Orient et l'Occident. Il proteste que ce qui sépare l'Église grecque de Rome n'est pas d'abord la question du pape, mais plus profondément une conception différente du magistère de l'Église. Pou...
Main Author: | |
---|---|
Format: | Electronic/Print Article |
Language: | French |
Check availability: | HBZ Gateway |
Journals Online & Print: | |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Palais Universitaire
[1960]
|
In: |
Revue des sciences religieuses
Year: 1960, Volume: 34, Issue: 2/4, Pages: 197-231 |
Online Access: |
Volltext (kostenfrei) Volltext (kostenfrei) |
Summary: | J. A. Möhler a élaboré, entre 1824 et 1832, ses vues sur le schisme entre l'Orient et l'Occident. Il proteste que ce qui sépare l'Église grecque de Rome n'est pas d'abord la question du pape, mais plus profondément une conception différente du magistère de l'Église. Pour lui, la question des pouvoirs juridictionnels doit être rattachée à celle du centre de la communion et à celle du magistère. Les premiers écrits de Möhler montrent en outre qu'il n'a pas nié que la primauté fût essentielle à l'Église, mais sa recherche d'historien de l'Église lui a manifesté que l'idée de la primauté et sa mise en œuvre passent toujours par la conscience que l'Église s'en fait. La réunion, œuvre du S. Esprit, ne peut venir qu'en se fondant de part et d'autre sur une compréhension intérieure et consciente de ce qui fait l'unité de l'Église. |
---|---|
ISSN: | 0035-2217 |
Contains: | Enthalten in: Revue des sciences religieuses
|
Persistent identifiers: | DOI: 10.3406/rscir.1960.2259 |