La question de la définition de l'identité hindoue: la contribution de B. R. Ambedkar à son règlement politique (1951)
En septembre 1951, le Parlement provisoire de l'Inde rejetait le projet de codification du droit hindou (Hindu Code Bill) du ministre de la justice du premier gouvernement Nehru, B. R. Ambedkar, le conduisant à démissionner. Mais alors même qu'il faisait échouer une réforme visant à débarr...
Main Author: | |
---|---|
Format: | Electronic Article |
Language: | French |
Check availability: | HBZ Gateway |
Journals Online & Print: | |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
[2019]
|
In: |
Archives de sciences sociales des religions
Year: 2019, Volume: 186, Pages: 163-182 |
Standardized Subjects / Keyword chains: | B
Ambedkar, Bhimrao Ramji 1891-1956
/ India, Parliament
/ Legislation
/ Hindus
/ Religious identity
/ Ethnic identity
/ Geschichte 1951
|
IxTheo Classification: | BK Hinduism, Jainism, Sikhism KBM Asia |
Further subjects: | B
musulman
B droit personnel hindou B Sikhs B Inde B débats parlementaires B B. R. Ambedkar |
Online Access: |
Presumably Free Access Volltext (Resolving-System) Volltext (doi) |
Summary: | En septembre 1951, le Parlement provisoire de l'Inde rejetait le projet de codification du droit hindou (Hindu Code Bill) du ministre de la justice du premier gouvernement Nehru, B. R. Ambedkar, le conduisant à démissionner. Mais alors même qu'il faisait échouer une réforme visant à débarrasser le droit hindou de ses aspects inégalitaires, le Parlement adoptait à la quasi-unanimité l'article 2 du Hindu Code Bill qui intégrait dans la catégorie légale « hindou », outre les hindous eux-mêmes, les bouddhistes, les jains et les sikhs - définition restée en vigueur à ce jour. S'opposèrent toutefois à être légalement assimilés à des hindous les représentants des sikhs. Je considère dans un premier temps les arguments développés par B. R. Ambedkar pour démontrer que l'identité hindoue ne dépendait pas de la religion au sens strict mais de l'ordre social et juridique qui s'était historiquement constitué sur le territoire indien hindouisé. Je montre en conclusion que l'interprétation de la définition inclusive de « hindou » continue d'être débattue. In September 1951, the Provisional parliament of India rejected the Hindu Code Bill proposed by B. R. Ambedkar, the Justice Minister in the first Nehru government, leading to his resignation. But even when it led to the failure of a reform that attempted to rid Hindu law of inegalitarian aspects, the parliament adopted almost unanimously Article 2 of the same bill, which joined in the same legal category of "Hindu" –in addition to Hindus–, Buddhists, Jains and Sikhs, a definition that remains in force today. Representatives of the Sikhs rejected being assimilated with Hindus in legal terms. I review here the arguments used by Ambedkar to convince the Sikhs that the Hindu identity did not depend on religion in the strict sense, but rather on the social and legal order historically constituted in Hinduized Indian territory. I show in conclusion that the inclusive definition of "Hindu" remains in dispute. |
---|---|
ISSN: | 1777-5825 |
Contains: | Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
|
Persistent identifiers: | DOI: 10.4000/assr.45765 |