« Nonae Caprotinae »: La fausse capture des Aurores

La fête des "Nonae Caprotinae", qui se célébrait dans le calendrier lunaire au premier quartier suivant le solstice d'été (7 juillet), au début donc de la saison de dominance des nuits, appelle, dans ses rites et dans une de ses légendes étiologiques, une interprétation lunaire (notam...

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Bibliographic Details
Main Author: Drossart, Paul (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
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Published: Colin [1974]
In: Revue de l'histoire des religions
Year: 1974, Volume: 185, Issue: 2, Pages: 129-139
Online Access: Volltext (Resolving-System)
Description
Summary:La fête des "Nonae Caprotinae", qui se célébrait dans le calendrier lunaire au premier quartier suivant le solstice d'été (7 juillet), au début donc de la saison de dominance des nuits, appelle, dans ses rites et dans une de ses légendes étiologiques, une interprétation lunaire (notamment la torche brandie par une esclave montée sur un figuier, avec un écran qui en voile la lumière d'un côté). Elle est ainsi une continuation inversée des rites qui, en juin, à l'approche du solstice, ont prétendu fortifier, encourager les Aurores menacées ou fatiguées ("Matralia" du 11 juin, etc. ; rapports inverses des matrones et des femmes esclaves dans les deux rituels ; rapports inverses — positifs, négatifs — de "Mater Matuta", l'Aurore, et des "Nonae Caprotinae" avec Camille).
ISSN:2105-2573
Contains:Enthalten in: Revue de l'histoire des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.3406/rhr.1974.10134