The social relevance of the Australian Churches

Cet article envisage les Eglises d'Australie dans trois perspectives diffé rentes. La première est celle des rapports entre Eglises et fonctionnement de la société moderne. Le rôle de l'Eglise est alors périphérique. Il n'existe aucune contrainte sociale ou politique qui pousse ni à f...

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Main Author: Mol, Hans 1922-2017 (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Published: Sage [1966]
In: Social compass
Year: 1966, Volume: 13, Issue: 2, Pages: 139-150
Online Access: Volltext (Resolving-System)
Volltext (doi)
Description
Summary:Cet article envisage les Eglises d'Australie dans trois perspectives diffé rentes. La première est celle des rapports entre Eglises et fonctionnement de la société moderne. Le rôle de l'Eglise est alors périphérique. Il n'existe aucune contrainte sociale ou politique qui pousse ni à fréquenter, ni à entretenir les églises. Les catholiques prêchent la fidélité dans leurs écoles, mais cette fidélité ne correspond pas nécessairement à une foi intériorisée. Au sein de cette société utilitariste, bien que les obligations imposées par l'Eglise ne soient pas essentiellement utilitaristes, celles-ci peuvent rendre service dans certains types de problèmes tels qui l'iné galité raciale, les faux rapports de statut dans les universités et autres zones de travail et le manque d'assistance sociale.Les Eglises australiennes ne sont pas pénétrées et n'entretiennent pas les valeurs australiennes telles que l'aversion des prétentions et des surévalua tions, bien que de telles valeurs puissent compenser les névroses de la civilisation moderne occidentale. Le rôle des Eglises protestantes dans la société australienne est plutôt faible en raison également du manque de cohésion interne. Peu de protestants australiens vont à l'église et ceux qui y vont n'ont que de faibles motivations pour apprendre et ne forment pas nécessairement un groupe fraternellement cohérent. Ceci constitue la seconde manière d'envisager les Eglises: leur efficacité interne et leur cohésion en tant qu'organisation sociale. Les critiques des 'assemblées résidentielles' sousestiment la nécessité de cohésion pour nourrir la foi et donner un contenu spécifique à chaque mission, mais la cohésion serait un produit dérivé de la foi ou un moyen pour la développer et non un but.La troisième perspective est la mission historique du christianisme. Le Christianisme ne suivrait pas, mais transcendrait les valeurs séculières contemporaines éphémères telles que les valeurs matérialistes actuelles qui sont étrangères au Christianisme. Dans l'histoire de l'Eglise on trouve plusieurs exemples où l'Eglise ou ses prophètes s'écartent de leurs con temporains. L'Eglise a donc une autonomie, mais qui ne doit pas être prise pour de l'isolationisme ou de la fuite.Les Eglises affrontent un dilemme: interpréter la religion en termes séculiers contemporains ou bien garder l'interprétation chrétienne spéci fique de l'existence. Le manque d'intérêt pour cette reconversion prouve qu' on adhère à la première alternative alors que c'est cette conversion qui marque l'acceptation d'une Eglise par la Société. Actuellement, les Eglises n'utilisent plus leurs anciens moyens émotionnels de conversion qu'em ploient aujourd'hui librement psychothérapeutes et communistes et ce, partiellement parce que les Eglises ne veulent pas offenser le rationalisme séculier et en partie du fait de la répugnance de la classe moyenne anglo saxonne pour de telles techniques émotionnelles.Les trois aspects considérés ne sont pas indépendants. L'Eglise ne peut remplir ses fonctions historiques à moins de rendre ses organisations viables, elle ne peut être viable et jouer son rôle distinct dans la société si elle ignore sa mission historique'.
ISSN:1461-7404
Contains:Enthalten in: Social compass
Persistent identifiers:DOI: 10.1177/003776866601300202