La place du religieux dans le processus constitutionnel en Égypte après 2011

La constitution égyptienne de 2012, élaborée sous la présidence de Mohamed Morsi, a été rédigée par une assemblée élue, composée en majorité de Frères musulmans et de salafistes. Ce texte, objet de vives critiques, n'est resté en vigueur que six mois. Première constitution élaborée par des part...

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Main Author: Bernard-Maugiron, Nathalie (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
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Published: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales [2018]
In: Archives de sciences sociales des religions
Year: 2018, Volume: 181, Pages: 47-68
Standardized Subjects / Keyword chains:B Muslimbruderschaft / Egypt / Constitution / History / Religion / Egypt, Constitution of the Arab Republic of Egypt (2014)
IxTheo Classification:AD Sociology of religion; religious policy
BJ Islam
KBL Near East and North Africa
Further subjects:B Islam
B Égypte
B Egypt
B Transition
B charia
B Constitution
Online Access: Presumably Free Access
Volltext (Resolving-System)
Volltext (doi)
Description
Summary:La constitution égyptienne de 2012, élaborée sous la présidence de Mohamed Morsi, a été rédigée par une assemblée élue, composée en majorité de Frères musulmans et de salafistes. Ce texte, objet de vives critiques, n'est resté en vigueur que six mois. Première constitution élaborée par des partis islamistes, elle est particulièrement intéressante à analyser pour connaître leur vision du politique et de la co-existence entre des références à la normativité islamique et des principes issus du constitutionalisme moderne. Une étude comparative avec la constitution de 2014 qui lui a succédé remet en question les théories binaires qui opposent des islamistes cherchant à instaurer une théocratie à des démocrates séculiers mus par un désir de démocratiser et de laïciser l'exercice du pouvoir.
The Egyptian constitution of 2012, adopted under president Mohamed Morsi, was drafted by an elected assembly, dominated by Muslim Brothers and Salafists. This document, widely criticized, remained in force for six months only. First constitution ever written by Islamist parties, its analysis is particularly interesting in order to understand their perception of politics and study the coexistence of references to Islamic normativity with modern constitutionalism principles. A comparative analysis with the constitution of 2014 which took over from this text will question the binary theories that draw a distinction between Islamists seeking to establish a theocracy and secular democrats looking for the democratization and secularization of the exercise of power.
ISSN:1777-5825
Contains:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.38518