Les droits et les devoirs fondamentaux de la femme dans l'église

Some may feel it is good form to accuse the Catholic Church of being anti-feminist and of giving prominence to men in its organization and its operations. Does such discrimination against women really exist in the Church? What about its fundamental rights and obligations, proclaimed by the Second Va...

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Bibliographic Details
Main Author: Le Tourneau, Dominique 1942- (Author)
Format: Electronic/Print Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Peeters [2015]
In: Studia canonica
Year: 2015, Volume: 49, Issue: 1/2, Pages: 443-482
Standardized Subjects / Keyword chains:B Woman / Constitutional right / Equality / Catholic Church
B Woman / Ordination / Priestly ordination / Diaconal ordination
IxTheo Classification:SB Catholic Church law
Online Access: Volltext (doi)
Description
Summary:Some may feel it is good form to accuse the Catholic Church of being anti-feminist and of giving prominence to men in its organization and its operations. Does such discrimination against women really exist in the Church? What about its fundamental rights and obligations, proclaimed by the Second Vatican Council and taken up again by the present legislation, Latin as well as Eastern, that consecrates the radical equality of all the baptized and, therefore, of women and men? In order to answer these questions, a historical reminder is necessary, which first describes Jesus' attitude towards women and demonstrates the complementarity of man and woman in Christian anthropology; it then leads to a realization that it is at the time of the Renaissance that the place and the role of women in civil society began to lose of their importance, the turning point being with the Roman de la Rose. The Church restrains this evolution, until the proclamation by Vatican II of the equality among the baptized. The author also deals with the true concepts of discrimination and equality. In a second part, he comes to the application of the fundamental equality between men and women in the Church, in relation to offices assumed by women in the exercise of the tria munera docendi, sanctificandi et regendi, an area that still allows for certain inequalities. The author refutes the need to create a 'status of women', which he believes truly marks that a woman is different from a man. He finally broaches the question of non-accession of women to ministerial priesthood, in the absence of any right to be ordained, which results in men and women remaining equal in nature, in rights, and in obligations. A last point deals with women and the diaconate. The author looks at the present legislation without indulgence and underlines its deficiencies.
Il est de bon ton chez certains de reprocher à l'Église catholique d'être antiféministe et de faire la part belle aux hommes dans son organisation et son fonctionnement. Une telle discrimination de la femme existe-t-elle vraiment dans l'Église? Qu'en est-il de ses droits et des devoirs fondamentaux, proclamés par le concile Vatican II et repris dans la législation actuelle, tant latine qu'orientale, qui doit consacrer l'égalité radicale de tous les baptisés, et donc de la femme et de l'homme? Pour répondre à ces questions, un rappel historique s'impose, qui décrit d'abord l'attitude de Jésus envers les femmes et montre la complémentarité de l'homme et de la femme dans l'anthropologie chrétienne; puis amène à se rendre compte que c'est avec la Renaissance que la place et le rôle de la femme dans la société civile commencent à perdre de l'importance, le tournant étant pris avec le Roman de la Rose. L'Église freine cette évolution, jusqu'à la proclamation par Vatican II de l'égalité des baptisés. L'auteur traite ici également du vrai concept de discrimination et du concept d'égalité. Dans une seconde partie, il en vient à l'application de l'égalité fondamentale entre la femme et l'homme dans l'Église, à propos des offices assumés par des femmes dans l'exercice des tria munera docendi, sanctificandi et regendi, qui laisse subsister encore quelques inégalités. L'auteur réfute le besoin de créer un «statut de la femme», qui lui semble marquer en réalité une différence de la femme par rapport à l'homme. Il aborde enfin la question de la non accession de la femme au sacerdoce ministériel, en l'absence de tout droit à être ordonné, ce qui fait que l'homme et la femme restent égaux en nature, en droits et en devoirs. Un dernier point porte sur la femme et le diaconat. Le regard que l'auteur porte sur la législation actuelle est sans complaisance et en souligne les déficiences.
ISSN:0039-310X
Contains:Enthalten in: Studia canonica
Persistent identifiers:DOI: 10.2143/STC.49.1.3082854