Détermination et modification de la concordance du doute
Reprenant une célèbre pensée de Blaise Pascal, un de mes professeurs de droit des affaires, le président Champaud, disait que le juriste, et cela vaut pour le canoniste, devrait avoir et l’esprit de finesse et l’esprit de géométrie : «Ce qui fait que de certains esprits fins ne sont pas géomètres, c...
Κύριος συγγραφέας: | |
---|---|
Τύπος μέσου: | Ηλεκτρονική πηγή Άρθρο |
Γλώσσα: | Γαλλικά |
Έλεγχος διαθεσιμότητας: | HBZ Gateway |
Interlibrary Loan: | Interlibrary Loan for the Fachinformationsdienste (Specialized Information Services in Germany) |
Έκδοση: |
2024
|
Στο/Στη: |
L' année canonique
Έτος: 2024, Τόμος: 64, Τεύχος: 2, Σελίδες: 133-151 |
Τυποποιημένες (ακολουθίες) λέξεων-κλειδιών: | B
Pascal, Blaise 1623-1662
/ Επιστήμη του Εκκλησιαστικού Δικαίου
/ Καθολική Εκκλησία (μοτίβο), Verfasserschaft1, Codex iuris canonici (1983). 1611
/ Δικαστήριο
|
Σημειογραφίες IxTheo: | SB Κανονικό Δίκαιο, Δημόσιο Εκκλησιαστικό Δίκαιο |
Διαθέσιμο Online: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
Σύνοψη: | Reprenant une célèbre pensée de Blaise Pascal, un de mes professeurs de droit des affaires, le président Champaud, disait que le juriste, et cela vaut pour le canoniste, devrait avoir et l’esprit de finesse et l’esprit de géométrie : «Ce qui fait que de certains esprits fins ne sont pas géomètres, c’est qu’ils ne peuvent du tout se tourner vers les principes de géométrie. Mais ce qui fait que des géomètres ne sont pas fins, c’est qu’ils ne voient pas ce qui est devant eux et qu’étant accoutumés aux principes nets et grossiers de géométrie, et à ne raisonner qu’après avoir bien vu et manié leurs principes, ils se perdent dans les choses de finesse où les principes ne se laissent pas ainsi manier.» Dans un procès, l’esprit fin appréhende le réel avec sa complexité et l’esprit géomètre connaît les règles de droit. Encore faut-il savoir qualifier juridiquement le réel. Et la question se pose dès le début du procès, à l’occasion de la litiscontestatio, lorsqu’il s’agit de formuler, en termes juridiques, le doute qui sera l’objet du débat entre les parties et auquel les juges devront répondre. Celui qui doit concorder le doute, c’est-à-dire la question juridique qui définit l’objet du procès (le petitum et la causa petendi) et à laquelle le tribunal devra répondre in fine (c. 1611, 1o), doit avoir l’esprit de finesse, pour percevoir la situation de fait présentée dans le libelle de l’actor ou dans la réponse de la partie citée, mais aussi l’esprit de géométrie, c’est-à-dire la connaissance du droit qui permet de transcrire cette question de fait en question de droit, d… |
---|---|
Περιλαμβάνει: | Enthalten in: L' année canonique
|