Cadavres et churinga

À l’instar de cet objet cultuel paradigmatique de la littérature anthropologique qu’est le churinga des Aranda, les artefacts rituels considérés comme les plus sacrés dans nombre de sociétés exotiques se singularisent par une matérialité paradoxale allant de pair avec leur aptitude à engendrer des é...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Moisseeff, Marika (Autor)
Tipo de documento: Electrónico Artículo
Lenguaje:Francés
Verificar disponibilidad: HBZ Gateway
Interlibrary Loan:Interlibrary Loan for the Fachinformationsdienste (Specialized Information Services in Germany)
Publicado: 2016
En: Archives de sciences sociales des religions
Año: 2016, Volumen: 174, Páginas: 255-278
Otras palabras clave:B cadavre
B Sacré
B objet cultuel
B churinga
B institution médicale
Acceso en línea: Presumably Free Access
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Descripción
Sumario:À l’instar de cet objet cultuel paradigmatique de la littérature anthropologique qu’est le churinga des Aranda, les artefacts rituels considérés comme les plus sacrés dans nombre de sociétés exotiques se singularisent par une matérialité paradoxale allant de pair avec leur aptitude à engendrer des émotions d’une exceptionnelle violence. Cet article montre que ces qualités sont également partagées par le cadavre qui doit en conséquence être appréhendé comme un objet cultuel naturel. Cette perspective permet d’envisager le corps comme la pièce maîtresse d’un culte laïc compatible avec le sacré reposant sur l’institution médicale dont l’emprise de plus en plus prégnante, dans l’Occident contemporain, permet aujourd’hui de conférer au corps mort le statut de quasi relique.
ISSN:1777-5825
Obras secundarias:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.27826