Sous le soleil des interdépendances: Relire le livre de Job pour penser des relations vulnérables et poreuses aux vivants

Comment le moment anthropocène, avec la transition écologique et sociale, invite-t-il à une relecture des grands monuments de nos cultures ? Cet article propose de lire le livre de Job (ch. 38-42) dans cette perspective. Il y présente une conversion de l’idée de vulnérabilité, passant de la faillite...

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Detalles Bibliográficos
Autor principal: Pierron, Jean-Philippe 1964- (Autor)
Tipo de documento: Electrónico Artículo
Lenguaje:Francés
Verificar disponibilidad: HBZ Gateway
Journals Online & Print:
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Interlibrary Loan:Interlibrary Loan for the Fachinformationsdienste (Specialized Information Services in Germany)
Publicado: 2023
En: Revue d'éthique et de théologie morale
Año: 2023, Páginas: 119-132
(Cadenas de) Palabra clave estándar:B Bibel. Ijob / Vulnerabilidad / Relación / Ecología
Clasificaciones IxTheo:HB Antiguo Testamento
NBD Creación
NBE Antropología
NCC Ética social
NCG Ética ecológica ; ética de la creación
Otras palabras clave:B Trabajo eventual
B Animal
B Relationship
B Ecology
B Vulnerability
B Élevage
B Écologie
B Relación
B Vulnérabilité
Acceso en línea: Volltext (lizenzpflichtig)
Descripción
Sumario:Comment le moment anthropocène, avec la transition écologique et sociale, invite-t-il à une relecture des grands monuments de nos cultures ? Cet article propose de lire le livre de Job (ch. 38-42) dans cette perspective. Il y présente une conversion de l’idée de vulnérabilité, passant de la faillite de soi à la capacité de laisser affecter par l’autre pour penser une autonomie ouverte à toutes les relations, y compris avec les autres terrestres, qui le font être. La figure de Job devient alors le prototype d’une écobiographie ouverte et offerte à ces interdépendances avec les vivants qui rendent vivant. On passe alors d’une métaphysique de l’être à une métaphysique de l’entre attentive à toutes ces relations, humaines et non humaines, qui font être avec.
How does the Anthropocene moment, marked by an ecological and social transition, call for a re-reading of the great monuments of our cultures? This article looks at the Book of Job (chaps. 38-42) from this perspective. It presents a conversion of the idea of vulnerability, moving from the breakdown of the self to the capacity to allow oneself to be affected by others, in order to think of an autonomy that is open to all the relationships, including with other earthly creatures, that make our existence possible. The figure of Job thus becomes the prototype of an eco-biography that is open and offered to those interdependencies with the living that make us alive. We then move from a metaphysics of being to a metaphysics of the in-between, attentive to all those relationships, human and non-human, that enable us to "be with".
ISSN:2118-4518
Obras secundarias:Enthalten in: Revue d'éthique et de théologie morale