Matthew Paris in Norway
Matthieu Paris, bénédictin anglais du XIIIe siècle, fut un historien prolifique. En réalité, son œuvre constitue une des sources centrales de notre compréhension de l’Europe au cours de la première moitié du XIIIe siècle. Et cependant, en dépit d’une couverture qui s’étend à Frédéric II, aux États c...
Main Author: | |
---|---|
Format: | Electronic Article |
Language: | English |
Check availability: | HBZ Gateway |
Journals Online & Print: | |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Brepols
2012
|
In: |
Revue bénédictine
Year: 2012, Volume: 122, Issue: 1, Pages: 153-181 |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) Volltext (lizenzpflichtig) |
Parallel Edition: | Electronic
|
Summary: | Matthieu Paris, bénédictin anglais du XIIIe siècle, fut un historien prolifique. En réalité, son œuvre constitue une des sources centrales de notre compréhension de l’Europe au cours de la première moitié du XIIIe siècle. Et cependant, en dépit d’une couverture qui s’étend à Frédéric II, aux États croisés, aux Mongols autant qu’à l’Angleterre, Matthieu n’a quitté l’Angleterre qu’une fois, en 1248-1249, pour résoudre un conflit à l’abbaye norvégienne de Nidarholm. Ce séjour en Scandinavie est l’objet principal du présent article. L’expédition fut décisive pour la conscience que Matthieu prit de lui-même comme écrivain et comme moine, ce qui autorise des questions plus larges touchant son utilisation de sources ou le rapport entre le contexte social de son travail d’écrivain et l’impératif moral si central dans sa conception du métier d’historien. Il porte un éclairage nouveau sur Matthieu Paris comme personne et sur Matthieu Paris comme chroniqueur. The thirteenth-century English Benedictine Matthew Paris was a prolific writer of history. In fact, his oeuvre constitutes one of the central sources for our understanding of Europe in the first half of the thirteenth century. Yet, despite a coverage that extended to Frederick II, the crusader States, the Mongols, as well as England, Matthew only ever left England once, in 1248-9, to settle a dispute at the Norwegian abbey of Nidarholm. It is with this Scandinavian sojourn that the present article is primarily concerned. The expedition was central to Matthew’s self-perception as a writer and monk, thus allowing for wider questions to be asked about his use of sources, or the relationship between the social context of his writing and the moral imperative so central to his understanding of the historian’s craft. It also sheds new light on Matthew Paris the individual as well as Matthew Paris the chronicler. |
---|---|
ISSN: | 2295-9009 |
Contains: | Enthalten in: Revue bénédictine
|
Persistent identifiers: | DOI: 10.1484/J.RB.5.100527 |