Tolérance et intolérance en Bas Languedoc dans la seconde moitié du XVIII e siècle

Les protestants du Bas Languedoc sont-ils tolérés par les autorités dans la seconde moitié du XVIIIe siècle? Après 1760, leurs assemblées religieuses au désert ne sont plus poursuivies; en revanche, leur non-participation à la Fête-Dieu est punie, leurs tentatives de reconstruction de temples sont r...

Full description

Saved in:  
Bibliographic Details
Main Author: Gaussent, Jean-Claude (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 2007
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 2007, Volume: 153, Pages: 371-382
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Les protestants du Bas Languedoc sont-ils tolérés par les autorités dans la seconde moitié du XVIIIe siècle? Après 1760, leurs assemblées religieuses au désert ne sont plus poursuivies; en revanche, leur non-participation à la Fête-Dieu est punie, leurs tentatives de reconstruction de temples sont réprimées. L'édit de 1787 leur accorde un état-civil mais ne reconnaît pas leur culte, le royaume de France n'a qu'une seule religion, la religion catholique. Were the Protestants in the Lower Languedoc region tolerated by the authorities in the second half of the 18th century? After 1760 their open-air religious meetings were no longer persecuted; on the other hand, their non-participation in the Corpus Christi festival was punished, and their attempts to rebuild their churches were suppressed. The 1787 edict granted them a civil status, but did not recognize their worship, since the Kingdom of France had only one religion, Roman Catholicism. Wurden die Protestanten der Region Bas-Languedoc in der zweiten Hälfte des 18 Jahrhunderts von der Obrigkeit toleriert? Nach 1760 wurden die, auf dem Land stattfindenden, religiösen Versammlungennicht weiter verfolgt, hingegen war die Teilnahme am Fronleichnamsfest für alleProtestanten eine Pflicht, ebenso unterdrückte man ihre Versuche die Kirchenwieder aufzubauen. Eine königliche Anordnung von 1787 gewährte den Protestanten einengesellschaftlichen Stand, erkannte aber ihre Religionsausübung nicht an,das französische Königreich bestand auf nur eine Religion, der katholischen.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français