Le Mouvement Jeunes femmes 1946-1970 : de l'Évangile au féminisme
Cet article retrace les débuts du Mouvement jeunes femmes protestant, depuis sa naissance au lendemain de la seconde guerre mondiale jusqu'à sa déconfessionnalisation à la fin des années 1960. Ce mouvement, à l'origine simple branche aînée des Unions Chrétiennes de jeunes filles, devient a...
Main Author: | |
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
Check availability: | HBZ Gateway |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Droz
2000
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In: |
Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 2000, Volume: 146, Pages: 153-183 |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
Parallel Edition: | Non-electronic
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Summary: | Cet article retrace les débuts du Mouvement jeunes femmes protestant, depuis sa naissance au lendemain de la seconde guerre mondiale jusqu'à sa déconfessionnalisation à la fin des années 1960. Ce mouvement, à l'origine simple branche aînée des Unions Chrétiennes de jeunes filles, devient autonome en 1955 et connaît un fort essor. Il développe des caractéristiques originales par rapport aux autres associations féminines contemporaines, refusant toute rigidité dans son organisation, misant sur les groupes de libre parole tres décentralisés et se rapprochant peu à peu des nouvelles générations féministes. Dès 1956, le MJF soutient très officiellement la campagne pour la libéralisation de la contraception impulsée par la « Maternité heureuse » et multiplie ensuite les engagements civiques : réforme du régime matrimonial légal, réforme de l'autorité parentale, droit au travail et égalité des salaires, droit à l'avortement libre. Ainsi le Mouvement fait-il la transition entre la première et la seconde vague féministe. This paper recounts the first steps of the Protestant « Mouvement jeunes femmes » (Young Women's Movement) from its birth in post-war time until it becomes deconfessionalized at the end of the sixties. Originally part of the « Unions chrétiennes de jeunes filles » (Young Christian Women Union), this movement chooses autonomy in 1955 and grows up quickly. It develops some original aspects comparing to other women's associations of that time such as a refused of rigid organisation, dissemination of free speaking groups, relationships with new feminist generations. In 1956, the Movement openly supports the contraception campaign hunched by « Maternité heureuse » (Happy motherhood) and therefore takes part in a lot of civilian struggles : marriage law reform, parenthood authority reform, right to work, equal pay, abortion. Thus the movement makes transition between the first and the second feminist wave. Dieser Artikel zeichnet die Anfänge der « Bewegung junger protestantischer Frauen » nach, und zwar von ihrer Entstehung kurz nach Ende des zweiten Weltkrieges bis zu ihrer konfessionnellen Unabhängigkeit Ende der sechziger Jahre. Die Bewegung, die ursprünglich der erste Ableger der « Christlichen Vereinigung junger Mädchen » war, wurde 1955 selbständig und erlebte einen bermerkenswerten Aufschwurde. Sie entwickelte charakteristiche Besonderheiten im Vergleich zu anderen zeitgenössischen Frauenbewegungen. Dabei lehnt sie jede strenge Organisationsführung ab, legt viel Wert auf freie Rede in stark dezentralisierten Gruppen, und nähert sich nach und nach den neuen feministischen Generationen an. Schon im Jahre 1956 unterstüzt die « Bewegung junger Frauen » ganz offiziell die Kampagne für die Liberalisierung der Verhütung, die von der Organisation « Glückliche Mutterschaft » ins Leben gerufen wurde und vervielfachte daraufhin ihr staatsbürgerliches Engagement für die Reform des gesetzlichen Eherechts, die Reform des Erziehungseinflusses der Eltern, für das Recht auf Arbeit, die Angleichung der Gehälter und freie Abtreibung. So stellt die Bewegung einen Übergang zwischen zwei feministischen Strömungen dar. |
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Contains: | Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
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