Les protestants et leurs écoles dans le colloque de Bas-Quercy: aux XVII e et XVIII e siècles
Grâce au comptage des signatures des nouveaux mariés effectué surtout à partir des registres des notaires, des statistiques d'alphabétisation ont pu être établies pour quelques communautés à forte présente protestante du Bas-Quercy. Les sondages réalisés au cours des périodes de 1621-1625, 1678...
| Main Author: | |
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| Format: | Electronic Article |
| Language: | French |
| Check availability: | HBZ Gateway |
| Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
| Published: |
Droz
1994
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| In: |
Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1994, Volume: 140, Pages: 183-207 |
| Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
| Summary: | Grâce au comptage des signatures des nouveaux mariés effectué surtout à partir des registres des notaires, des statistiques d'alphabétisation ont pu être établies pour quelques communautés à forte présente protestante du Bas-Quercy. Les sondages réalisés au cours des périodes de 1621-1625, 1678-1682 et 1776-1785 permettent de révéler de réels progrès de l'alphabétisation au cours de ces deux siècles et notamment de montrer une indéniable avance protestante sur les catholiques jusqu'à la révocation de l'Édit de Nantes. Après cette date, les huguenots sont alors contraints à abandonner les écoles qu'ils avaient difficilement réussi à préserver jusque-là; rejetant l'éducation papiste obligatoire, ils font de leurs bastions campagnards des refuges d'analphabétisme. Ainsi, au XVIIIe siècle, l'alphabétisation protestante, qui a cependant progressé, se situe globalement au même niveau que celle des catholiques. By counting the signatures of newly married couples mainly in the notary's registers, the measure of literacy is obtained for some communities including many protestants in Bas-Quercy. The researches executed during periods of 1621-1625, 1678-1682 and 1776-1785, display a large improvement of literacy from 1621 to 1785 and especially they show an upper level of protestants in comparison with catholics until the revocation of the « Édit de Nantes ». Then after this date, the « huguenots » have to give up theirs schools which they have succeeded in keeping so far; rejecting the papist obligatory education, their countrifield bastions become illiteracy-refuges. So, in the eighteenth century, in spite of its increase, the protestant literacy is nearly at the same level as that of the catholics. |
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| Contains: | Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
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