Conciliarité de l'Église, Conciliarity of the Church
La conciliarité de l'Église ou qu'est l'Église, tel est le sujet de cette étude. On s'efforce d'en explorer et fonder (scripturairement, traditionnellement) (I) d'abord l'enracinement théologal ou trinitaire et eucharistique, (II) ensuite la dimension plus spécifiq...
| Main Author: | |
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| Format: | Electronic Article |
| Language: | French |
| Check availability: | HBZ Gateway |
| Journals Online & Print: | Drawer...
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| Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
| Published: |
[publisher not identified]
[2018]
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| In: |
Recherches de science religieuse
Year: 2018, Volume: 106, Issue: 3, Pages: 443-460 |
| Online Access: |
Volltext (Verlag) Volltext (doi) |
| Summary: | La conciliarité de l'Église ou qu'est l'Église, tel est le sujet de cette étude. On s'efforce d'en explorer et fonder (scripturairement, traditionnellement) (I) d'abord l'enracinement théologal ou trinitaire et eucharistique, (II) ensuite la dimension plus spécifiquement pneumatologique et pentecostale, articulant diversité et unité/universalité dans l'histoire, aux dimensions du cosmos ou de la création tout entière, (III) enfin l'historicité radicale, qui, à la fois, relativise les formes institutionnelles qu'elle peut prendre et suscite une créativité culturelle et institutionnelle au service de la communion ecclésiale., The conciliarity of the Church or which is the Church is the subject of this examination, which will attempt to explore and provide an argument (scripturally, traditionally) (I) first of all, of the theologal or Trinitarian and Eucharistic rootedness, (II) then the more specifically pneumatological and pentcostal dimension articulating diversity and unity/universality in history, to the dimensions of the cosmos or creation as a whole, and (III) finally radical historicity that both relativizes the institutional forms that it can take on and calls forth a cultural and institutional creativity in the service of ecclesial communion.« Il y a diversité (diairéseis) de dons (charismatôn), mais c'est le même (to dé auto) Esprit [...]. Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit en vue du bien de tous (sumphéron) ».(1 Co 12, 4.7)1« Tous ceux qui étaient devenus croyants étaient unis (épi to auto) et mettaient tout en commun (hapanta koina) ».(Ac 2, 44)« Les évêques de chaque nation (ethnous) doivent connaître (eidénai) le primat (prôton) parmi eux et le considérer (hègeisthai) comme [leur] chef, et ne faire rien de plus (péritton) sans l'avis (gnômès) de celui-là ; mais que chacun fasse cela seul qui concerne son district (paroikia) et les campagnes du ressort de celui-ci. Mais que (le primat) non plus ne fasse rien sans l'avis (gnômès) de tous. Car ainsi il y aura concorde (homonoia), et Dieu sera glorifié, par le Fils, dans le Saint-Esprit »2.Au XIXe siècle, Alexis Khomiakov, un Russe slavophile, a mis en circulation le concept de sobornost pour qualifier l'être communionnel de l'Église, l'amour mutuel qui relie ses membres dans l'Esprit Saint. Comment traduire sobornost ? C'est le concept qui correspond à la traduction slavonne d'Église catholique, sobornaja cerkov, dans l'article du credo : Je crois en l'Église une, sainte, catholique et apostolique. Sobornost signifierait donc catholicité. Sobor, c'est en même temps la cathédrale, l'assemblée (conciliaire, épiscopale). D'où la traduction française ultérieure de conciliarité. Dans les années cinquante du XXe siècle, Yves Congar traduira sobornost par collégialité. Ce mot difficile à traduire évoque donc la diversité dans l'unité ou la communion ecclésiale (catholicité), l'être tout entier communionnel de l'Église, qui se manifeste notamment dans les assemblées conciliaires épiscopales, l'alliance symphonique entre la liberté et l'autorité... À la faveur du dialogue œcuménique, le concept orthodoxe russe a pénétré les autres traditions chrétiennes, les amenant à redécouvrir plus radicalement leur être tout entier communionnel ou conciliaire. |
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| ISSN: | 2104-3884 |
| Contains: | Enthalten in: Recherches de science religieuse
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| Persistent identifiers: | DOI: 10.3917/rsr.183.0443 |