Solidarität und Kenosis: Die Perspektive der 'Christopraxis'
Studies in religious education reveal one crucial insight: to bring home the existential relevance of Jesus Christ is getting more and more difficult in schools as well as in any pastoral setting. Contemporary students seem unable to recognize how the biblical story of Jesus can touch them existenti...
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Format: | Electronic Article |
Language: | German |
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Published: |
Peeters
2011
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In: |
ET studies
Year: 2011, Volume: 2, Issue: 1, Pages: 2-23 |
Online Access: |
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Summary: | Studies in religious education reveal one crucial insight: to bring home the existential relevance of Jesus Christ is getting more and more difficult in schools as well as in any pastoral setting. Contemporary students seem unable to recognize how the biblical story of Jesus can touch them existentially. For socially deprived young people this is even more so: Christ appears daunting to them, since he is tied to social institutions and conditions from which they are traditionally excluded. For the current Christological discourse it is an hermeneutical imperative to resist such developments and interpretations. Given the theological interpretation of Jesus, it is necessary to stress both the relevance and the liberating message of the Christ-event particularly for suffering and marginalized people. Against this background there is a need to reinforce the practical and political dimensions of Christology with solid arguments. For that reason this article refers to a Christological model that is both praxis-oriented and socio-politically grounded: the so-called "Christopraxis"-approach, developed by contemporary fundamental theologian Edmund Arens (Lucerne) in the 1990s, is based on the theory of action and stands in the tradition of political theology (J.B. Metz, H. Peukert). Arens’ approach is here reconstructed, showing its epistemological foundation in the theory of action (J. Habermas et al.) and its application in Christology. Yet there remains in both reconstruction and application at least one shortcoming. Admittedly, Arens succeeds in showing the practical dimension of the Christ-event as, for example, in Jesus’ reality-transforming symbolic actions (healings, etc.). Moreover Arens sheds new light on Jesus’ actions insofar as they reveal the motif of solidarity with the excluded (paradigmatically shown with the lepers) and thus carrying (socio-)political connotations. However, Arens lowers his sights disappointingly on the "material aspect" of Christological discourse by almost dismissing the biblically rooted and dogmatically developed "Christology from above". Taking up Arens’ approach critically yet going beyond it, the two classic motifs of a "descending Christology" and a "theology of pre-existence" (cf. Phil. 2.7) are integrated into Arens’ "christopractical" perspective: The interpretative model of the "Kenosis of Christ" is part of the ethical framework in the Letter to the Philippians and clearly displays (socio-)political connotations. With this in mind the article attempts an interpretation of kenotic Christology with a (socio-)political bent. Such a political-theological "Christology from above", focussed on the motif of Kenosis and geared towards an ethics of solidarity, is particularly relevant for a society which is - as current research in social science shows - marred by ongoing exclusion and deep social rifts. Les études dans le domaine de l’éducation religieuse révèlent une réalité cruciale: il devient de plus en plus difficile, tant dans les écoles que dans le cadre pastoral quel qu’il soit, de faire percevoir un lien existentiel avec Jésus Christ. Les étudiants d’aujourd’hui sont, semble-t-il, dans l’incapacité de reconnaître la manière dont l’histoire de Jésus dans la Bible peut les rejoindre dans leur vie. Cela vaut encore plus pour des jeunes socialement défavorisés: parce qu’il est lié à des institutions et conditions sociales dont ils sont traditionnellement exclus, le Christ est pour eux quelqu’un d’intimidant. Du point de vue herméneutique, le discours que l’on tient aujourd’hui sur le Christ doit impérativement résister à de tels développement et interprétations. Eu égard à l’interprétation théologique de Jésus, il est nécessaire de souligner à la fois la pertinence et le caractère libérateur du message de l’événement Christ pour les malheureux et les marginalisés. Dans ce contexte, il est nécessaire de renforcer par des arguments convaincants les dimensions pratique et politique de la Christologie. Telle est la raison pour laquelle cet article se réfère à un modèle christologique orienté vers la praxis et fondé du point de vue socio-politique: l’approche dite "Christopraxis", développée dans les années 1990 par Edmund Arens (Lucerne) en théologie fondamentale, se fonde sur la théorie de l’action et s’inscrit dans la tradition de théologie politique (J.B. Metz, H. Peukert). L’approche d’Arens est ici reconstruite de manière à montrer son fondement épistémologique dans la théorie de l’action (J. Habermas et al.) et son application en Christologie. Cependant, et dans la reconstruction et dans l’application, il demeure au moins une insuffisance. Certes, Arens réussit à montrer la dimension pratique de l’événement du Christ, par exemple, dans la transformation de la réalité par les actions symboliques de Jésus (guérisons, etc.). De plus, Arens apporte un nouvel éclairage sur les actions de Jésus, dans la mesure où elles révèlent le motif de solidarité avec les exclus (dont les lépreux sont le paradigme) et sont porteuses, de ce fait, de connotations (socio-)politiques. Cependant, parce qu’elles écartent quasiment la "Christologie d’en haut", enracinée dans la Bible et développée de manière dogmatique, les perspectives d’Arens restent décevantes concernant "l’aspect matériel" du discours christologique. Reprenant, de manière critique, l’approche d’Arens tout en la dépassant, les deux motifs classiques d’une "christologie descendante" et d’une "théologie de la pré-existence" (cf. Phil.2.7) sont intégrés à la perspective "christopratique" d’Arens: le modèle interprétatif de la "kénose du Christ" fait partie du cadre éthique de la lettre aux Philippiens et fait clairement apparaître des connotations (socio-)politiques. Dans cette optique, le présent article tente d’interpréter la christologie kénotique dans une approche socio-politique. Une telle "Christologie d’en haut", politico-théologique, centrée sur le motif de la kénose et tournée vers une éthique de solidarité, est particulièrement pertinente pour une société qui est - comme le montre la recherche actuelle en sciences sociales - marquée par une exclusion grandissante et de profonds conflits sociaux. |
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ISSN: | 2033-4273 |
Contains: | Enthalten in: Europäische Gesellschaft für Katholische Theologie, ET studies
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Persistent identifiers: | DOI: 10.2143/ETS.2.1.2157482 |